5 raisons pour lesquelles les magazines sont toujours plus nombreux à miser sur le contenu audiovisuel

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Les médias imprimés font toujours plus souvent le pas vers l’audiovisuel. Ainsi, on retrouve De Standaard sur TikTok, Flair produit depuis quelque temps des vidéos de beauté et culinaires et en 2021 on a pu suivre le programme ‘Interieurtalent gezocht met vtwonen’ du magazine vtwonen sur VTM. Bien entendu, le fait que les médias imprimés misent davantage sur le contenu audiovisuel n’est pas qu’une simple tendance. Il y a ainsi diverses raisons qui font que c’est justement une démarche intelligente à entreprendre. En bref, les médias peuvent en tirer des revenus supplémentaires, toucher un public plus large et différent, être plus présents dans le paysage médiatique, augmenter la notoriété de marque et tout simplement s’inscrire dans les tendances et les besoins de leur public cible.

1. Un public plus large, différent

En proposant également des contenus audiovisuels, les magazines et les journaux sont en mesure d’interpeler un public différent, souvent plus large que leur lectorat traditionnel. Ainsi, De Standaard et Humo s’adressent clairement à une génération plus jeune avec leurs TikToks, et ça paie. Là où De Standaard n’est actif sur le média social populaire que depuis mars, le journal compte déjà près de 8.000 followers et certaines vidéos ont été visionnées plus de 100.000 fois. Humo est actif depuis un peu plus longtemps déjà. Aujourd’hui, l’hebdomadaire compte plus de 17.000 followers sur TikTok et   dispose de vidéos qui ont déjà été regardées plus de 200.000 fois. Flair est également actif sur la plateforme et publie quasi chaque jour sur TikTok.

2. La notoriété de marque

Le contenu audiovisuel permet aux magazines et aux journaux de toucher leur public cible via d’autres plateformes et ils sont généralement plus visibles dans le paysage médiatique. Cela permet alors d’accroître la notoriété de marque. En 2021, chaque Flamand a ainsi pu suivre ‘Interieurtalent gezocht met vtwonen’ pendant huit semaines sur VTM. Au bout du compte, chaque épisode du programme a été regardé par plus de 100.000 ménages flamands, ce qui a permis à vtwonen de toucher un public différent et plus large que son lectorat traditionnel.

Récemment, Trends et Canal Z ont également uni leurs forces pour toucher « la plus grande communauté d’affaires et de finances du pays ». Avec cette collaboration, et un nouveau studio TV Roularta assorti et un tas de nouveaux contenus audiovisuels, les partenaires ont encore plus voulu « faciliter l’accès à tous les contenus de Canal Z et de Trends pour les téléspectateurs, les internautes, les lecteurs et les auditeurs ».

3. + 4. Une source supplémentaire de revenus et d’engagement utilisateur

Le contenu audiovisuel peut en outre constituer une source de revenus supplémentaire pour les magazines, du fait qu’il offre une opportunité publicitaire additionnelle. Le magazine peut publier des vidéos sur son propre site Web et y relier des annonces ou des formules de collaboration. Ainsi, Flair publie chaque semaine des vidéos culinaires sur son site Web, précédées de publicités et marquées de collaborations avec Albert Heijn et KitchenAid, entre autres. Ensuite, des magazines comme Flair ou Humo peuvent également poster des vidéos sur YouTube, dont ils peuvent tirer des revenus au travers des publicités que publie YouTube. Le contenu audiovisuel génère néanmoins aussi des clics, et donc de l’engagement utilisateur. À son tour, l’engagement utilisateur offre bon nombre d’avantages, tel que la fidélité de marque.

5. Qui n’entre pas dans le jeu, reste sur la touche

En tout cas, le contenu audiovisuel fait figure de valeur ajoutée dans la gamme de chaque titre. Les médias sont obligés de s’adapter en permanence aux évolutions de l’environnement en ligne. Aujourd’hui, cet environnement se base toujours plus sur l’audio et la vidéo. Dans l’ère numérique dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, les médias imprimés doivent donc également s’adapter, et le contenu audiovisuel fait partie du topo. Quiconque ne suit pas la tendance, sera rapidement largué, et ça se remarque. De plus en plus de magazines et de journaux franchissent le pas vers une communication audiovisuelle. Les podcasts n’ont jamais été aussi populaires et il existe aujourd’hui encore peu de titres qui ne se servent pas de vidéos.

Cela s’explique en partie par le fait qu’il est devenu plus facile et moins onéreux de produire du contenu audiovisuel. En d’autres mots, il y a moins d’obstacles pour que les médias se mettent à créer ces contenus audiovisuels, à expérimenter avec eux et finalement aussi à les publier.

Pas plus tard qu’en 2019, le Belge moyen visionnait déjà 4 heures et 46 minutes de vidéos par jour. Nous consommons beaucoup plus de médias qu’il y a – mettons – 20 ans, surtout beaucoup plus d’audio et de vidéo. Suite à l’avènement des téléphones mobiles, nous sommes généralement plus souvent en ligne et avons aussi davantage la possibilité de consommer des contenus audiovisuels. Avec l’essor de TikTok depuis la pandémie du coronavirus, cet effet a encore été renforcé. Selon Upthrust, une entreprise de marketing belge, 3,6 millions de Belges utiliseraient TikTok.  Rien qu’en Belgique, on visionnerait plus de 22 milliards de vidéos par mois sur le média social. Il n’est donc pas étonnant que les magazines de qualité trouvent également le chemin de plateformes populaires comme TikTok, ou, plus simplement, du monde audiovisuel.

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